Interview alumni : Clément FERRERE, Directeur général dans le BTP

Interview alumni : Clément FERRERE, Directeur général dans le BTP

De Disneyland à la Prévention Anti-Termites : L'étonnant Voyage de Clément, Directeur Général dans le BTP 

Clément est tombé amoureux du monde des achats lors de ses études. Mais ce n’est que quelques années plus tard, via une opportunité de mobilité interne, qu’il intègre la formation d’Acheteur Leader de l’ESAP. Tel un conte de fée moderne, il rejoint les bancs de Disneyland Paris. Un chemin passionnant qui finira par le conduire à prendre la direction générale dans le BTP. Clément est la preuve vivante, qu’une touche magique de Disney peut transformer instantanément des rêves en solides fondations pour l'avenir !

En quoi consiste votre métier en tant que directeur général  ?

Je suis directeur général d’une entreprise dans le BTP, appelée Atermis. C’est un marché de niche puisque nous faisons des protections anti-termites. Pour faire simple, notre mission consiste à protéger les bâtiments contre l'apparition de potentiels termites. Nous intervenons sur du neuf, malgré que nous fassions un peu de réhabilitation de temps en temps. Actuellement, nous sommes 5 dans la société : il y a 2 encadrants, 2 techniciens et un administratif.

Quelles sont les qualités attendues d’un directeur général dans le BTP ?

Comme tous les postes de direction je dirais que les qualités requises doivent être un bon mélange entre un peu de compétences techniques terrain et beaucoup de soft skills pour gérer une équipe et orienter les projets.

Les relations sont particulièrement importantes avec les personnes sur le terrain. Il faut comprendre que cela diffère considérablement des réunions avec des professionnels du marketing dans le IVe arrondissement de Paris.. 

De plus, il est essentiel de savoir motiver les troupes car les équipes ont un métier difficile, il leur arrive de devoir travailler sous une pluie battante, dans un froid mordant ou par temps de canicule. Un joli sourire ne suffit pas, il faut être bon manager pour garder les gens à bord ! 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Sans hésiter, c’est le défi au quotidien. J’ai toujours rêvé d'avoir ma propre société et là j’y suis. Je me souviens de ce que m'avait dit un professeur de l’ESAP : « quand vous ouvrez votre structure, le matin vous arrivez vous faites de la compta, le midi vous faites du commercial, le soir vous faites du marketing et avant de rentrer vous faites un coup de balai ». Il avait raison, évidemment ! C’est à la fois la chose que j’aime et que je déteste le plus dans mon travail.

Quel est le plus grand challenge que vous rencontrez au quotidien ?

La gestion pour maintenir notre entreprise à flot a été un défi.  L’année dernière a été une année record après la sortie du confinement mais cette année, les défis sont encore plus grands en raison de l'inflation . Nous sommes obligés, comme toutes les personnes du bâtiment, d’augmenter nos tarifs (notamment en raison de la hausse du prix des matériaux). Les acheteurs, eux, ont un budget similaire aux années précédentes et privilégient des services plus « classiques ». Ils sont tentés de laisser de côté la prévention anti-termites alors que le risque est que si l’on ne fait pas de prévention maintenant, les tarifs risquent d’être encore plus élevés quand il faudra traiter une fois le bâtiment fini.

Quelles formations avez-vous suivies pour atteindre ce poste ?

J’ai eu un parcours plutôt classique : lycée puis bachelor en école de commerce, dont une année à l’étranger. Je travaillais à côté de mes études chez DisneyLand Paris en attractions. Je voulais devenir acheteur mais je n’avais pas assez d'expérience dans ce domaine. Grâce aux passerelles entre les postes que l’on retrouve chez Disney, j’ai intégré un poste en tant que gestionnaire d'approvisionnement. Je gérais les commandes. Quelques années plus tard, l’envie de devenir acheteur était toujours présente. Mes supérieurs m'ont proposé la formation à l’ESAP et suite à leurs conseils, j’ai réussi à devenir Acheteur Maintenance à DisneyLand Paris. 

Au bout d’un certain temps, j’ai eu la possibilité de reprendre l’entreprise familiale spécialisée dans la prévention anti-termites sur Paris. Avec de la motivation, j’ai à ce jour, réussi ce challenge.

Qu’est-ce que l’ESAP vous a apporté en plus de la formation au métier ?

En comparaison avec l’école de commerce que j’ai faite quand j’étais plus jeune, j’ai trouvé mon expérience à l'ESAP beaucoup plus enrichissante et plus accessible qu’un post-bac classique qui était trop général à mes yeux. Lorsque je suis arrivé dans le monde de l’entreprise, je pensais tout savoir mais en fait je ne savais rien. À l’ESAP, il y a beaucoup de professionnels qui viennent nous apprendre leur travail, les interventions sont très enrichissantes. Les stages en entreprise m’ont également beaucoup aidé à me professionnaliser. 

Un conseil pour les jeunes qui veulent créer leur entreprise ?

Conseil numéro 1  : Informez-vous et protégez-vous sur les délais de paiement de vos clients. Cette réalité est souvent négligée dans l’entrepreneuriat alors que c’est un sujet qui fait malheureusement couler beaucoup de boîtes.

Les problèmes de trésorerie peuvent surgir plus rapidement que vous ne le pensez.

Conseil numéro 2 : En outre, ne négligez pas les questions stimulantes qui tournent autour de la RSE (Responsabilité sociale des entreprises). Intégrez dès le début une réflexion autour des produits que vous choisissez d'utiliser et des sous-traitants avec lesquels vous travaillez. Car c’est toujours plus facile de le faire au lancement que de détricoter des habitudes.  


Ici, Clément nous rappelle qu’avec de la persévérance, un brin de magie à la Disney, et une formation enrichissante comme celle de l’ESAP, on peut transformer les défis du quotidien en opportunités brillantes.


Pour en savoir plus sur le parcours inspirant de Clément, vous pouvez consulter son compte LinkedIn pour découvrir sa passion pour l'entrepreneuriat ou bien sur son profil de Mentor via la plateforme de l’école.  

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