Interview alumni : Clémence MIENS, Acheteuse investissement
Clémence a découvert différents métiers à travers une première alternance en BTS assistante manager. Après deux ans d’expérience, elle a souhaité s’orienter vers les achats. Pour en découvrir plus sur son parcours et ses conseils, voici une interview dans laquelle elle répond à nos questions.
Bonjour Clémence, quel est votre parcours académique avant d’intégrer l’ESAP ?
J’ai commencé mes études par un baccalauréat STMG option ressources humaines, que j’ai obtenu en 2016. Suite à cela, je cherchais mon avenir, et je me suis orientée vers un BTS assistante manager en alternance chez Alstom en tant qu’assistante de projet. Ce qui m’a particulièrement plu dans cette première expérience est d’avoir découvert les différents corps de métiers (management, achats, qualité, technique).
Le métier m’ayant le plus attiré étant dans le domaine des achats, je me suis orientée vers une licence développement commercial en alternance, dans le service achats et approvisionnements d’Alstom.
Après l’obtention de ce diplôme, je voulais aller plus loin, c’est pourquoi j’ai intégré un master Acheteur Leader / Responsable des Achats à l’ESAP et m’occupais des achats indirects, toujours chez Alstom. Enfin, pour ma dernière année d’études en Master 2 - Manager des Achats Internationaux, j’étais en alternance chez Vallourec, en tant qu’acheteuse locale pour les usines françaises, je m’occupais des achats de consommables et spare parts.
Pourquoi avoir choisi l’ESAP ? Comment se sont déroulées vos années à l’école ?
J’ai choisi l’ESAP, car c’était une école qui m’a été recommandée par certains collègues d’Alstom, anciens étudiants de l’ESAP et particulièrement satisfaits de leur parcours. De plus, c’était une formation en alternance, avec seulement 3 jours à l’école toutes les 2 semaines.
Mes deux années à l’ESAP se sont super bien passées. Malgré le contexte covid qui est arrivé pendant la première année, l’ESAP a su réagir rapidement et mettre en place les outils et démarches nécessaires pour le bon déroulement des cours. De manière générale, que ce soit en physique ou en visioconférence, il y avait une bonne continuité et les cours étaient très appréciables.
Nous avons eu des cours très formateurs avec des intervenants qui connaissent extrêmement bien le domaine des Achats. De plus, étant tous en alternance, nous pouvions autant échanger avec les professeurs que les élèves pour avoir des retours d’expérience, et cela nous aide beaucoup à apprendre les uns des autres. Cela permet aussi d’avoir une vue d’ensemble avec des parcours différents que ce soit dans les achats publics ou privés. Ce que je retiens, c’est que l’ESAP contribue énormément à notre construction, et que le suivi de débutant à professionnel des achats est une force de l’école.
Quel est votre métier ? Quelles sont vos missions ?
À la sortie de l’ESAP, j'ai continué en INTÉRIM chez Vallourec pendant 6 mois, avec les mêmes missions que j’avais au préalable durant mon alternance. Puis en mars 2022, j’ai signé un CDD au poste d’acheteur Investissement. Je m’occupe donc d’une partie des achats d’investissements pour l’ensemble des usines Vallourec dans le monde.
Mes missions au quotidien sont :
La négociation
La contractualisation
Le suivi des fournisseurs et des demandes clientes
Le suivi et la gestion des projets
La veille sur le marché
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? Et a contrario, quelle est la plus grande difficulté que vous rencontrez dans votre quotidien ?
Ce que j’aime plus particulièrement, c’est le contact terrain permanent avec les usines, au niveau national et international. J’aime aussi la partie négociation, que ce soit sur les termes de paiement, les prix, les délais de livraison, …
En revanche, ce qui me plaît le moins, qui est propre aussi à chaque métier, c’est le côté administratif, qui est assez chronophage.
Qu'est-ce qu’un bon acheteur selon vous ?
Il n’y a pas de bon et de mauvais acheteur selon moi…
Il existe différents types de profils d’acheteurs, et c’est ce qui fait la force de chacun. Nous avons tous des différences et c’est ce qui met en avant notre créativité et qui pousse aussi au challenge. Chacun des acheteurs doit préparer ses échanges avec les contraintes qui l’entourent. Ce comportement varie en fonction de l’adaptabilité de chaque acheteur et du caractère de la personne.
Un conseil à donner aux personnes qui souhaitent intégrer un service achats ?
Soyez curieux, même très curieux ! On ne peut pas tout savoir, on apprend tous les jours. J’ai des collègues acheteurs depuis plus de 20 ans et ils apprennent encore aujourd’hui.
De plus, il ne faut pas avoir peur de se tromper. Nous avons tous le droit à l’erreur. Il n’y a que les personnes qui ne font rien qui ne se trompent pas. Il faut donc s’intéresser à tout.
